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Universités: Journée de violences à Badalabougou

La journée du lundi 12 octobre a été mouvementée sur la colline de Badalabougou. Le renouvellement des comités AEEM de certaines facultés et écoles a de nouveau occasionné des affrontements entre partisans des différents candidats. Une situation qui n’est, hélas, plus occasionnelle et interpelle pour un apaisement de la sphère estudiantine.

L’AEEM (Association des élèves et étudiants du Mali est née dans les années 90 et a pour objectif la défense des droits des élèves et étudiants. Dirigée par des instances locales et nationale, elle est renouvelle ses leaders. Des élections qui sont, depuis quelques années, émaillées de violences meurtrières. C’est l’Institut universitaire de gestion (IUG) qui a été le théatre de « combats à mains armées » ce lundi 12 octobre. On déplore plusieurs blessés, dont des graves, qui ont été évacué à l’hôpital Gabriel Touré. Ibrahim Cissé, ancien membre de l’AEEM explique. « Les secrétaires généraux de la FAST, LA FLSL, ET L’IUG ont fini leurs mandats mais la coordination générale tarde à faire élire d’autres leaders. Cela a suscité de la colère en la partie adverse au niveau de l’IUG et les altercations commencent. Mais je ne saurai dire entre les deux parties qui a commencé ». les versions divergent selon les camps. Mais Cissé estime que « seul le coordinateur général Moussa Nigaly peut mettre fin à la situation ».

Un avis qui n’est pas partagé par tous. Sur les réseaux sociaux qui se sont enflammés face à cette ènième crise au sein de l’AEEM, les commentaires ne sont pas tendres envers la faitière estudiantine. « Il faut dissoudre l’AEEM », est l’avis le plus partagé. Nombreux sont ceux qui estiment en effet que l’organisation est devenue « un problème » pour l’école malienne et que les « autorités doivent prendre leurs responsabilités ». « C’est l’administration des universités qui doivent sévir, leur retirer leurs sources de revenus, puisque c’est à cause de l’argent qu’ils s’entretuent » estime Elie, enseignant.

La question de la gestion de l’organisation reste problématique, certains commentateurs craignant « que la violence n’augmente encore si l’AEEM n’existe plus. Les étudiants ont intégré ce fonctionnement et sans structure, ça risque d’être pire » comment un internaute.

Mariam SANOGO

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