
A compter du jeudi 22 avril et jusqu’au 2 mai 2021, les principaux hôpitaux publics sont en service minimum. Le Syndicat National de la Santé, de l’Action Sociale et de la Promotion de la Famille (SNS-AS-PF) ainsi que les comités CHU Gabriel Touré, Poing G, l’Hôpital du Mali, l’hôpital Dermatologique et CHU Kati, ont de nombreuses exigences. Au nombre desquelles on peut citer le respect des engagements pris par les autorités.
Ce enième mouvement fait suite à celui du 1er au 10 mars dernier, avec les mêmes revendications. Les questions de la sécurité du personnel et l’amélioration des conditions d’accueil, d’hospitalisation et de soins des patients sont également de nouveau sur le tapis. La mise dans leurs droits du personnel bi-appartenant, la proclamation des résultats des concours de recrutement des attachés et chargés de recherche organisés en 2018 et 2019, l’avènement d’une bonne gouvernance hospitalière, le rehaussement des plateaux techniques défaillants, le règlement du problème foncier des hôpitaux du (point G, de Gabriel Touré et de l’hôpital dermatologique ).
Avec la crise de Covid19, les syndicats disent ne pas ignorer les besoins de personnel sanitaire et de prise en charge. Cependant, ils se disent décidés à « ne plus se laisser manquer de respect » par les autorités qui ne tiennent « aucun engagement et ne font que remettre des décisions, pourtant faciles pour certaines, à mettre en oeuvre ». Ils assurent enfin que le service minimum sera garanti afin de prendre en charge les urgences.
D. FAKA