
Le Mali a démarré sa campagne de vaccination contre le COVID-19 depuis le 31 mars 2021. Après le personnel médical, ce sont à présent les personnes âgées ou à risque qui peuvent se faire vacciner depuis ce mardi 6 avril.
La ministre malienne de la Santé avait ouvert la campagne en se faisant vacciner la première, puis le personnel médical avait pu bénéficier des premières doses. C’est maintenant les personnes âgées à risque qui sont ciblées pour la vaccination. Sont concernées les personnes âgées de plus de soixante ans et celles qui souffrent de comorbidité (hypertension, diabète, obésité par exemple). Elles peuvent à présent recevoir leur première injection, gratuitement et sans rendez-vous.
Des réticences suite aux polémiques autour d’AstraZeneca
Seul le personnel médical pouvait se faire vacciner contre le coronavirus depuis le lancement de la campagne jusqu’à mardi 6 avril. Sur 21 000 agents concernés, moins de 700 sont venus recevoir leur injection. « Les effets adverses observés dans d’autres pays font que beaucoup trainent encore des pieds » a remarqué le professeur Ilo Bella Diall, le directeur de la campagne de vaccination. La polémique autour du vaccin AstraZeneca et de ses supposés effets secondaires « fait que les gens ne sont pas venus massivement, précise-t-il. Heureusement pour nous depuis le début de la campagne, nous n’avons enregistré aucun effet adverse relatif à la vaccination. »
Il est désormais possible de se faire vacciner dans quatre hôpitaux et dans une dizaine de centres de santé de la capitale. Il est prévu d’étendre ensuite la vaccination au reste du pays. Mais pour le moment aucune date n’est fixée.
Koumba COULIBALY